| Titre : | Les lionnes d'or d'Éthiopie | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | Henry de Monfreid, Auteur | | Editeur : | Paris : R. Laffont | | Collection : | le club de la femme | | Langues : | Français | | Note de contenu : | De l’Ethiopie, aventuriers, écrivains et souvent les deux, ont exhibé dans leurs récits l’exotisme de ses femmes. «Les plus belles du monde!» Mais comment décrire la beauté quand elle a si souvent été rabâchée par les plus assommantes métonymies et les mêmes sempiternelles allégories ? Les Venus noires fichent la migraine. A tort.
Henry de Monfreid a pris le risque dans Les Lionnes d’or d’Éthiopie. Après Rimbaud, après Kessel, l’écrivain-trafiquant attaque en 1964 un récit sur ces femmes qui ont fait de l’Abyssinie un royaume «maintenu immuable depuis l’Antiquité biblique». Comme si les mères de rois et les femmes d’empereurs s’étaient autoproclamées chefs de clan, génération après génération.
Depuis la Reine de Saba, dont « déjà les bergers chantaient la beauté », jusqu’aux autres, reines, mères, esclaves à la fois, Monfreid trace la généalogie d’un pays, entre légendes et vérités historiques. La simple servante qui enfantera l’empereur Ménélik II. L’impératrice Taitu, qui complotera contre ses ennemis. 3000 ans d’histoires, jusqu’à cet homme, Hailé Selassié, l’empereur qui, pendant l’invasion italienne, promit de donner son sang pour son pays, et qui s’exilera par le train, une nuit de mai. Quand «Le lion de Juda» fuit, les lionnes veillent. |
Les lionnes d'or d'Éthiopie [texte imprimé] / Henry de Monfreid, Auteur . - Paris : R. Laffont, [s.d.]. - ( le club de la femme) . Langues : Français | Note de contenu : | De l’Ethiopie, aventuriers, écrivains et souvent les deux, ont exhibé dans leurs récits l’exotisme de ses femmes. «Les plus belles du monde!» Mais comment décrire la beauté quand elle a si souvent été rabâchée par les plus assommantes métonymies et les mêmes sempiternelles allégories ? Les Venus noires fichent la migraine. A tort.
Henry de Monfreid a pris le risque dans Les Lionnes d’or d’Éthiopie. Après Rimbaud, après Kessel, l’écrivain-trafiquant attaque en 1964 un récit sur ces femmes qui ont fait de l’Abyssinie un royaume «maintenu immuable depuis l’Antiquité biblique». Comme si les mères de rois et les femmes d’empereurs s’étaient autoproclamées chefs de clan, génération après génération.
Depuis la Reine de Saba, dont « déjà les bergers chantaient la beauté », jusqu’aux autres, reines, mères, esclaves à la fois, Monfreid trace la généalogie d’un pays, entre légendes et vérités historiques. La simple servante qui enfantera l’empereur Ménélik II. L’impératrice Taitu, qui complotera contre ses ennemis. 3000 ans d’histoires, jusqu’à cet homme, Hailé Selassié, l’empereur qui, pendant l’invasion italienne, promit de donner son sang pour son pays, et qui s’exilera par le train, une nuit de mai. Quand «Le lion de Juda» fuit, les lionnes veillent. |
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